Le call-to-action est un élément indispensable au fonctionnement de tout site internet puisqu’il permet à vos visiteurs d’interagir par rapport à vous. Mais comment construire un bon call-to-action qui transforme vos visiteurs ?
En ce moment, chez Leadnovation ça gamberge sévère. Nous nous interrogeons sur le bon call-to-action à mettre en place dans la home. Le call-to-action, c’est un peu comme la clé de voûte d’une cathédrale. Sans elle, rien ne tient.
C’est le point d’orgue de votre home page ou de votre landing page. Peu importe la page d’arrivée, le call-to-action est essentiel : il amène tout simplement votre prospect à se qualifier auprès de vous en agissant par un clic puis par les actions qui en découlent.
Sans clic, il n’y a pas de prospect qui remplisse un formulaire, accepte de vous donner son email ou souhaite en savoir davantage sur votre produit. Il n’y a aucune action de sa part et ça, vous ne le souhaitez surtout pas !
Revenons aux bases. A quoi sert un call-to-action ?
Prenons un exemple simple. Dans la page de l’explorateur internet Firefox de Mozilla, le call-to-action est le bouton qui permet dans la home du site de télécharger la version du logiciel.
Vous vous rendez donc bien compte que vous naviguez online à travers des centaines de milliers de boutons ‘call-to-action’ qui vous interpellent tous de manière plus ou moins séduisante pour :
– acheter un produit,
– essayer un logiciel durant 30 jours,
– découvir une vidéo,
– télécharger un livre blanc,
– vous inscrire à une newsletter, etc, etc
Les finalités sont toutes aussi nombreuses mais ont toutes en commun que vous fassiez un choix. Et réalisez un choix pour l’esprit humain, c’est un process complexe dans lequel des paramètres simples rentrent en jeu comme le risque, le gain, le temps…
Voici 4 conseils majeurs pour réussir un call to action qui transforme davantage.
1. Un call to action propose une valeur
Votre call-to-action doit répondre à la question de votre prospect « Qu’est-ce-que je vais obtenir ? ». A vous de répondre avec le plus de pertinence possible pour attirer votre prospect afin qu’il clique sur votre call-to-action.
L’exercice est simple : demandez-vous quels sont les 3 points majeurs de votre offre ou produit et définissez celui qui retient déjà l’attention de vos prospects et de vos clients actuels.
Une fois défini, il suffit de le ‘marketer’ en réfléchissant comme si vous étiez ce prospect. La phase d’écriture revêt toute son importance, elle sera abordée un peu plus bas.
Pour aller au-delà : Plus qu’une valeur subtile et adéquate apportée à vos prospects, il faudrait penser à l’expérience client de ces derniers. [pullquote]Comment pourraient-ils comprendre qui vous êtes en obtenant de l’information sur eux-même qui les fassent grandir ?[/pullquote] …
Exemple : avec Neil Patel, spécialiste du webmarketing outre atlantique, sa home page est devenue récemment aussi simple que la combinaison d’une question posée et d’un espace pour entrer votre URL… Simple et complètement efficace.
Si vous êtes interessé par les problématiques de référencement, vous mettrez 1/10ème de seconde à voir tout l’intérêt d’inscrire votre URL pour obtenir un bilan gratuitement.
Conclusion : réfléchissez au-delà même du call to action à placer dans votre home, à ce que vous pouvez apporter comme expérience à votre audience pour la convaincre que vous êtes bien l’expert qu’elle recherche.
2. Un call to action est (ultra) compréhensible
Un bon call to action doit ressembler à un vrai bouton classique tel que chacun d’entre nous à l’habitude d’en croiser et d’y cliquer. Ne réinventez pas la poudre !
– Utilisez une couleur qui détonne par rapport au design de votre site — de préférence une couleur non utilisée par exemple
– Préférez une forme en mouvement comme en flèche ou en arrondi. Le mouvement apporte une connotation positive et adresse visuellement un message prometteur à votre interlocuteur.
– Enfin, la taille. Point extrêmement important. Plus c’est gros, plus c’est visible. N’oubliez pas qu’il faut avancer un choix aux yeux du prospect. Un call-to-action bien visible par sa taille le rassurera et l’incitera à cliquer.
3. Un call-to-action est une proposition simple
En moyenne, vous avez 2 secondes pour convaincre et retenir votre visiteur lors de son arrivée sur votre site. En plus du reste (ergonomie / contenu..), votre call to action, qui sera visible dès la home au-dessus de la barre de ‘flottaison’, doit absolument être limpide comme de l’eau de roche.
2 secondes pour qu’il comprenne si le contenu recherché est bien en correspondance avec le vôtre puis de prendre conscience de ce qui lui est proposé, c’est peu !
Alors si vous lui mettez sous le nez 10 options différentes affublées de call-to-action, vous pourrez être certain d’une chose : ne transformer aucun de vos prospects. Exit la complexité.
Un à deux choix maximum. Et encore, le second peut venir apporter de la pédogagie au visiteur et ainsi au bout du compte, le ramener au call-to-action principal, celui qui est générateur de business.
Exemple avec le réseau social Yoolink version entreprise : vous pouvez vous renseigner puis faire votre choix ou essayer de manière autonome leur solution pour vous faire un idée.
4. Un call-to-action parle à la place de votre prospect
Et votre prospect, s’il devait parler, parlerait à la première personne.
C’est donc délicat de se mettre dans sa propre peau et de réfléchir à sa place, en mode « je » mais finalement, ne passez-vous pas une partie de votre temps à le faire ? Quels sont les freins de mon prospect ? Quelles sont ses attentes ?
Cette fois-ci, écrivez vos call-to-action en finissant la phrase « je veux________ »
Le « je » n’est pas le vôtre naturellement mais bien celui de votre prospect.
L’action du bouton doit refléter simplement son envie et son gain immédiat. Tout autre possibilité n’aura pas de valeur à ses yeux et il se détournera rapidement de votre contenu.
Prologue
Finallement, après avoir bien réfléchi et testé plusieurs call to action pour notre home, nous sommes arrivés à cette conclusion là :
Qu’en pensez-vous ?

Alexandre Le Dilhuit est le fondateur de Leadnovation, première plateforme de Data et de Content Marketing. Depuis 7 ans, il développe avec ses équipes un modèle de stratégie de contenu basé sur la donnée.